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© VINCI Energies

L’Etat Français a annoncé cet été deux nouveaux appels d’offres : « centrales photovoltaïques au sol », pour 1000 MW/an pendant 6 ans, et « centrales photovoltaïques sur bâtiments », pour 450 MW/an sur 3 ans.

Pour le gouvernement, l’énergie solaire est l’une des grandes priorités de la transition énergétique. Ségolène Royal, ministre française de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, en charge des Relations internationales sur le climat, a d’ailleurs annoncé plusieurs mesures pour développer cette énergie, lors des Journées nationales sur l’énergie solaire, organisées par le pôle de compétitivité DERBI et le CNRS, les 28, 29 et 30 juin à Perpignan.

1000 km de route solaire

Cette priorité s’inscrit dans l’ambition de développer 1000 km de route solaire. Avec pour objectif une mise en œuvre en 2023, la ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer avait déjà fixé plusieurs axes de développement, dans l’arrêté du 24 avril 2016 : « la multiplication par plus de trois de la puissance installée pour le photovoltaïque, par rapport au niveau actuel » et « l’augmentation de 80 % pour le solaire thermique, par rapport au niveau actuel ».

Des mesures en bonne voie, puisque la capacité de production solaire a augmenté de 40 % depuis 2014. En parallèle, trois appels d’offres ont été lancés depuis deux ans, ce qui générera plus d’un milliard d’euros d’investissements et créera plus de 5000 emplois dans la filière.

Pour continuer dans cette dynamique, Ségolène Royal vient d’annoncer deux nouveaux appels d’offres : « centrales photovoltaïques au sol », qui porte sur un volume de 1000 MW/an pendant 6 ans, et « centrales photovoltaïques sur bâtiments », qui porte sur un volume de 450 MW/an sur 3 ans.

Un vecteur d’innovation

Le ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer précise que « le développement des énergies renouvelables, et en particulier du solaire, couplé au stockage de l’énergie est un vecteur d’innovation et d’activité industrielle, qui permet de créer les emplois de la croissance verte. La France dispose d’atouts dans ce domaine, avec notamment sa recherche et développement de pointe, ses industriels, et ses zones non interconnectées ».

12/10/2016