Accéder directement au contenu de la page Accéder à la navigation principale Accéder à la recherche

industrial_management_service

Les contrats de service à l’usage apparaissent timidement dans le monde manufacturier. Le « chemical leasing », notamment, fait son entrée dans quelques usines européennes.

Chaînes d’approvisionnement connectées, prédictibilité des pannes, flexibilité de la maintenance des équipements, prise en compte élargie de la demande client : l’industrie 4.0 est en train de modifier en profondeur les usines. Et si la CFAO, les capteurs, l’imprimerie 3D ont massivement investi les chaînes de production, c’est moins pour évincer les machines que pour en introduire de nouvelles. La perméabilité du secteur manufacturier à la numérisation se limiterait-elle alors aux procédés de fabrication? Ou bien l’industrie peut-elle, elle aussi, être gagnée par la transformation de ses modèles économiques?

Le monde industriel commence peu à peu à intégrer la logique « as a service ». Culturellement attachés à leurs machines et à leurs infrastructures, les industriels restent en effet sensibles à la notion de propriété.

Contrat de service à l’usage

Il n’empêche, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à franchir le pas, renonçant à acheter des systèmes d’éclairage, des imprimantes, des ordinateurs, pour louer de la lumière, de l’impression à la page, ou de la capacité de stockage.

Le contrat de service à l’usage commence également à gagner les ressources chimiques. Le « chemical leasing » fait en effet son entrée dans quelques usines, qui n’achètent plus des produits détergents, mais une surface nettoyée, qui ne commandent plus des bidons de peinture, mais un volume de pièces peintes, qui ne se font plus facturer un poids de solvant, mais une quantité de pièces métalliques traitées. Dans ce modèle d’industrie « as a service », aujourd’hui en place sur certains sites de Renault, de SAFECHEM, ou encore de BASF Coatings Services, le fournisseur reste propriétaire du produit chimique qu’il loue à son client.

Modèle vertueux

Le modèle s’avère vertueux en termes d’économie de ressources. Dans un modèle traditionnel, le fournisseur est incité à vendre une plus grosse quantité de produits pour augmenter son chiffre d’affaires. Avec le « chemical leasing », la charge de coût est inversée : ce n’est plus au client de payer la consommation de produits, mais au fournisseur, qui va donc chercher à réduire les quantités pour augmenter sa rentabilité. 

En Europe, l’Allemagne et l’Autriche commencent à en évaluer les enjeux pour leurs filières industrielles. Aux Etats-Unis, des entreprises sont devenues adeptes du « chemical management services » (CMS). Dans ce business model, le client achète des produits chimiques et des services associés : approvisionnement, acheminement, gestion des stocks et des produits chimiques en fin d’usage. Quant au fournisseur, il est payé sur la base de la qualité et de la quantité de services fournis pour générer une réduction de la consommation de ressources. A quand l’« industrial management services »?

Actemium, acteur de l’industrie du futur

IoT, robots, cobots, réalité augmentée, cloud computing : les technologies de l’industrie « as a service » sont en partie déjà présentes dans les entreprises. Mais la migration vers l’usine du futur requiert des expertises pointues. De la conception jusqu’à la réalisation, en passant par la maintenance, Actemium accompagne de nombreuses entreprises dans leur stratégie de performance industrielle : mise en place de robots collaboratifs ou de cobots pour l’aide au conditionnement de l’usine Valeo d’Amiens et l’aide à la manutention à l’usine Snecma de Gennevilliers (France) ; installation de systèmes d’aide à la décision pour la gestion du réseau d’assainissement du Val-de-Marne ; réalisation de maquettes numériques virtuelles pour l’atelier d’assemblage de l’A320neo de l’usine Airbus de Hambourg.
12/10/2016